L’achat d’un chalet !
L’acquisition d’un chalet est plus facile si vous êtes déjà propriétaire. En effet, vous pouvez utiliser l’équité de votre résidence principale. Bien qu’il soit possible de financer le chalet avec aussi peu que 5 % de mise de fonds. Donc, une fois que vous aurez évalué l’investissement possible, vous entamez généralement vos recherches avec les critères d’espace de vie, de niveau de confort, de proximité et d’activités disponibles.
Quelques conseils pour faire un choix éclairé
- Si vous n‘êtes pas en bordure d’un lac, bénéficiez-vous d’un droit de passage sur le terrain d’un voisin ?
- L’accès au chalet est-il un chemin public ou un chemin privé avec un droit de passage notarié ?
- Est-ce que des voisins bénéficient de droit de passage sur votre propriété ?
- La route est-elle entretenue toute l’année ? Par qui ? Aux frais de qui ?
- Le lac est-il baignable ? Navigable ? Comment se régénère-t-il ?
- Les installations septiques sont-elles en règle ? Capacité ? Durée de vie ?
- Approvisionnement en eau : Est-ce un puits ou l’eau du lac ? À l’Année ? Qualité ? Quantité ?
- Est-ce que le cellulaire fonctionne ? Est-ce nécessaire ?!
Premièrement, contactez l’association des riverains pour être informés des enjeux discutés. Les propriétaires qui habitent à l’année sont actifs dans ces groupes et ont une bonne connaissance de l’environnement que vous convoitez.
Deuxièmement, si vous prévoyez faire de la location, vérifier la réglementation au préalable. Les règles sont propres à chaque municipalité.
Par la suite, assurez-vous d’avoir un certificat de localisation récent particulièrement pour les bords de l’eau afin de connaître la superficie réelle suivant l’érosion et les rehaussements des anciens propriétaires. La bande riveraine y figurera également : c’est une aire de protection pour tous lacs ou cours d’eau où l’aménagement est très limité.
Aussi, ayez-vous un budget réaliste. Puisqu’une résidence secondaire demeure généralement inoccupée pendant de longs séjours, les primes d’assurance habitation sont généralement beaucoup plus élevées. Avec le climat québécois, il ne faut pas oublier qu’une résidence secondaire, même inoccupée, doit être chauffée. Si vous avez l’intention d’en faire éventuellement votre résidence principale ou si vous pensez y séjourner pendant de longues périodes l’hiver, les fondations doivent faire l’objet d’une attention particulière.
Enfin, gardez à l’esprit qu’à la revente de la résidence secondaire, la moitié du gain en capital est imposable à titre de revenu.
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