Alexandre, investisseur à 23 ans : portraits de l’immobilier multi-logements
Avez-vous déjà songé à vous lancer dans l’immobilier à revenus ? Peut-être êtes-vous déjà propriétaire d’un multi-logements et prévoyez-vous faire croître votre parc immobilier ? Nous avons rencontré Alexandre, un jeune investisseur de la région de l’Estrie, pour en apprendre plus sur son parcours et comment il a réussi à se lancer à un très jeune âge dans l’aventure !
Alex, racontes-nous ce qui t’a mené à te lancer en immobilier.
Très bonne question ! Depuis l’époque où j’étais au secondaire, je songeais à devenir courtier immobilier et investisseur multi-logements. Je rêvais d’avoir une carrière fleurissante et de la possibilité de générer des revenus pour éventuellement profiter d’une liberté financière et développer toutes sortes de projets.
J’ai donc commencé à penser à la mise de fond dont j’aurais besoin pour mon premier immeuble à revenus très jeune. Dès mon premier emploi, je mettais de l’argent de côté… j’ai été très discipliné ! J’ai éventuellement réussi à m’acheter mon premier bloc à 23 ans, grâce à mes économies et en profitant d’une entente avec un proche de la famille qui était déjà dans le milieu.
Quel genre d’entente t’a permis d’investir si jeune, et comment s’est déroulée la transaction ?
Cette personne était déjà propriétaire d’un immeuble de 15 portes. Elle m’a offert d’en acheter la moitié, ce que j’ai fait. C’était une grande étape pour moi, mais puisque je savais que j’aurais accès aux conseils de ce partenaire d’affaires expérimenté, j’ai décidé d’oser et d’embarquer dans le projet.
Je suis donc devenu propriétaire de la moitié de l’immeuble. Il m’avait avancé une partie de la mise de fond qu’il me manquait, et en 5 ans, j’ai réussi à rembourser cette somme. À partir de là, j’étais désormais en mesure d’acheter plus de portes… Ma carrière était officiellement lancée !
Quels conseils offrirais-tu à quelqu’un qui veut faire la même chose que toi ?
Je suis conscient que ça implique une bonne dose de chance, mais l’un des facteurs qui a fait la plus grosse différence, c’est le fait d’avoir accès à un bon partenaire qui m’a permis d’investir avec lui. Cette personne a marqué mon expérience à deux niveaux :
– Elle a joué un rôle de mentor pour moi : j’ai non seulement bénéficié de ses conseils, mais j’ai aussi observé la façon dont elle gérait ses dossiers difficiles, ses stratégies, ses prises de décisions, ses orientations à long terme… Ça m’a énormément aidé !
– Elle m’a permis d’investir dans un immeuble à plusieurs portes dès le départ, au lieu de débuter avec un duplex ou un triplex. De façon générale, plus l’immeuble a de portes, plus il est rentable. J’ai donc été chanceux dans ce sens. J’ai été en mesure de générer des plus gros revenus, plus rapidement, malgré mon jeune âge.
OK, parlons des vraies affaires. De quoi avais-tu le plus peur avant de te lancer ?
Très bonne question. Au départ, j’avais peur que le marché baisse. Je me disais que si ça arrivait, je regretterais d’avoir payé mon immeuble un certain prix. Quand c’est ton premier achat et que tu as mis toutes tes économies dans un seul et unique projet, c’est très stressant.
Ensuite, j’ai anticipé que mes appartements ne se louent pas facilement, ou j’ai eu peur de tomber sur des locataires “à problèmes”, qui cessent soudainement de payer leur loyer, par exemple.
La beauté dans tout ça, c’est que tout fini toujours par s’arranger. Je ne peux pas dire que tout a toujours été facile, mais malgré les péripéties, en bout de ligne, je n’ai jamais regretté mes choix !
Des péripéties, justement, peux-tu nous en raconter quelques-unes ?
Un de mes premiers défis était qu’un locataire avait cessé de payer son loyer, justement. Il avait arrêté de payer en septembre… puis en avril, il n’avait toujours pas versé un sou de la somme qu’il devait ! Pendant les mois d’hiver, un propriétaire n’a pas le droit de libérer une unité qu’il loue d’un locataire qui ne paie pas son loyer.
J’ai donc attendu à la fin de l’hiver et je suis allé à la régie du logement. J’ai finalement réussi à récupérer l’argent : tout est bien qui finit bien. Par contre, j’ai vécu beaucoup de stress pendant cette période-là. Un premier apprentissage assez difficile pour moi, mais ça m’a permis de constater qu’il y a toujours une solution à tout. Il faut simplement rester calme et patient, puis être proactif au bon moment et prendre action !
Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut faire croître son parc immobilier ?
Si vous avez déjà un immeuble multi-logements, vous pourriez faire réévaluer votre bâtiment après quelques années. Cette tactique, aussi appelée le refinancement hypothécaire, est un levier qui permet d’utiliser l’équité de votre propriété pour récupérer de la liquidité et acheter autre chose.
Lorsque vous êtes à la recherche de votre prochain investissement immobilier, soyez à l’affût de certaines opportunités qui peuvent s’avérer exceptionnelles. J’ai en tête l’exemple d’un ami qui avait acheté un triplex avec un potentiel de convertir le sous-sol, qui était à l’époque utilisé pour du rangement, pour créer un quadruplex. Il était chanceux, car le zonage du quartier où le triplex se situait permettait cette conversion.
Après avoir fait toutes les vérifications nécessaires, il a donc rénové le sous-sol en entier, créé une unité supplémentaire et fait réévaluer son bâtiment. Suite à cette réévaluation, il a été en mesure de libérer des liquidités pour acheter un nouvel immeuble à revenus.
Il y a plusieurs possibilités en immobilier. Je crois qu’il faut simplement être bien informé, proactif et entouré de professionnels compétents qui vous aideront à prendre des décisions stratégiques, comme des courtiers immobiliers spécialisés en immobilier à revenus !
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